Ségolène et les réfugiés
Les associations françaises de soutien aux réfugiés politiques et demandeurs d’asile « votent » Ségolène Royal. La candidate socialiste à l’élection présidentielle leur a fait plaisir en s’engageant à établir un moratoire sur la liste des « pays sûrs » établie par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), l’organisme qui examine les demandes d’asile politique. Cette liste permet à l’Ofpra de refuser a priori toute requête émanant d’un ressortissant de l’un des pays qui y figure, au motif que les libertés politiques y sont respectées. Dix pays africains sont ainsi considérés comme « sûrs » par l’organisme : Bénin, Cap-Vert, Mali, Sénégal, Ghana, Niger, Madagascar, Tanzanie, Botswana, Maurice. L’Ofpra se proposait de l’étendre à d’autres, comme l’Afrique du Sud. Ségolène s’y opposera. À condition, bien sûr, qu’elle soit élue.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Burkina Faso : entre Ibrahim Traoré et les miniers, une guerre de tranchées à l’ho...
- Guinée : ce que l’on sait de la mystérieuse disparition de Saadou Nimaga
- Sécurité présidentielle au Cameroun : Dieudonné Evina Ndo, une ascension programmé...
- Ilham Aliyev, l’autocrate qui veut « dégager » la France d’Afrique