Maliki comme Saddam
Quel que soit le poids des chiites à Bagdad et en Irak, les Irakiens ne sont pas disposés à s’aligner aveuglément sur Téhéran. Un signe : le gouvernement Maliki rejette toujours les accords d’Alger de 1975 sur le Chatt al-Arab – comme Saddam Hussein en 1980 quand il a envahi l’Iran. Ces accords prévoyaient que le talweg, la ligne médiane du fleuve, serait la frontière entre les deux pays. Saddam avait affirmé qu’il avait été obligé de les signer pour obtenir l’appui de l’Iran dans sa lutte contre les insurgés kurdes de Moustafa Barzani. Le nationalisme d’abord !
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