Les malheurs de Djaballah
Durant la législature qui s’achève en Algérie, le parti islamiste El-Islah a incarné, en compagnie des trotskistes du Parti des travailleurs (PT, de Louisa Hanoune), l’opposition parlementaire. Cela relèvera bientôt du souvenir. En effet, une dissidence interne a mis à mal son leader, Abdallah Djaballah, contesté pour sa gestion financière et politique. Résultat : El-Islah n’a pas pu tenir son congrès ordinaire en 2006. Or la loi électorale stipule que les formations n’ayant pas satisfait à cette obligation ne peuvent présenter de candidats aux législatives. Le dernier délai pour le dépôt des listes officielles est fixé au 1er avril 2007. Figure de la vie politique (5 % de voix, autant qu’Ali Benflis, lors de la présidentielle d’avril 2004), Abdallah Djaballah a engagé une course contre la montre pour pouvoir organiser un congrès avant cette date. Empêtré dans des questions de procédure judiciaire, il n’a que très peu de chances d’y parvenir.
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