Conté et la menace ivoirienne
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L’état de siège décrété le 12 février sur l’ensemble du territoire national guinéen à la suite de la « grève générale illimitée » lancée par les syndicats, avant d’être levé une dizaine de jours plus tard, le 23, n’avait pas pour seul but de réprimer les éventuels débordements des manifestants. Le président Lansana Conté en a décidé ainsi après avoir été alerté par ses services de la possibilité d’infiltration d’éléments armés venus de pays voisins. Et pas seulement du Liberia et de la Sierra Leone, qui se remettent d’une longue période de guerre civile, mais aussi et surtout de la Côte d’Ivoire. La région frontalière de ce pays est en effet sous le contrôle des Forces nouvelles (ex-rébellion), qui reprochent à Conté d’avoir été l’un des principaux soutiens de Laurent Gbagbo au plus fort de la crise ivoirienne.
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