Vague d’immigration britannique
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Certains Britanniques pesteraient moins contre les immigrés s’ils savaient qu’un nombre important de leurs compatriotes partagent cette condition. Dans une étude publiée en décembre 2006 et dont l’hebdomadaire britannique The Economist a rendu compte, l’Institut de recherche en politique publique (IPPR) fournit des données sur la diaspora britannique, qu’aucune statistique n’a précisément quantifiée depuis la fin du XIXe siècle. En 2005, 200 000 sujets de Sa Majesté auraient quitté leur pays sans avoir l’intention d’y revenir. Cinq millions et demi de Britanniques vivraient à l’étranger. Enfin, 58 millions de personnes de par le monde revendiqueraient une ascendance britannique, faisant des sujets de Sa Majesté la troisième diaspora de la planète, derrière les Indiens et les Chinois. Six de leurs dix destinations favorites sont anglophones, les autres se situant en Europe. L’Australie, l’Espagne et les États-Unis sont les premiers foyers d’immigration.
Pourquoi les Britanniques abandonnent-ils leur pays ? Pour une vie et un travail meilleurs, répondent la plupart des exilés. Un quart de ceux qui songent à faire leur valise avancent l’argument de la vie chère. Les propriétaires d’un logement profitent également des cours élevés de l’immobilier pour vendre leur patrimoine et s’acheter une chaumière plus spacieuse à l’étranger.
L’émigration a le vent en poupe, mais, hors de l’Union européenne, elle devient de plus en plus difficile. Être diplômé ne suffit pas. Il faut désormais témoigner de qualifications adaptées aux besoins du pays en question.
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