On parle aussi de sexe

Publié le 4 février 2007 Lecture : 1 minute.

Le sommet tirait à sa fin quand la résolution sur la santé reproductive a été débattue par le sommet. L’Ouganda, l’Égypte et la Libye s’opposaient fermement à ce qu’une décision soit prise par l’UA sur la question de l’avortement, estimant que cette dernière relevait des États. Nkosazana Dlamini-Zuma, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, a défendu bec et ongles la nécessité de s’engager clairement en faveur de l’interruption volontaire de grossesse, pour protéger la vie de milliers de femmes qui ont recours sur le continent à des opérations illégales et donc dangereuses. « Si on autorise l’avortement, où va-t-on ? On pourrait aussi autoriser l’homosexualité », s’est enflammé son homologue ougandais. Qu’à cela ne tienne, a répondu Dlamini-Zuma avec humour : « Si vos homosexuels vous posent problème, ils sont les bienvenus en Afrique du Sud. » À bon entendeur

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires