On parle aussi de sexe
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le sommet tirait à sa fin quand la résolution sur la santé reproductive a été débattue par le sommet. L’Ouganda, l’Égypte et la Libye s’opposaient fermement à ce qu’une décision soit prise par l’UA sur la question de l’avortement, estimant que cette dernière relevait des États. Nkosazana Dlamini-Zuma, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, a défendu bec et ongles la nécessité de s’engager clairement en faveur de l’interruption volontaire de grossesse, pour protéger la vie de milliers de femmes qui ont recours sur le continent à des opérations illégales et donc dangereuses. « Si on autorise l’avortement, où va-t-on ? On pourrait aussi autoriser l’homosexualité », s’est enflammé son homologue ougandais. Qu’à cela ne tienne, a répondu Dlamini-Zuma avec humour : « Si vos homosexuels vous posent problème, ils sont les bienvenus en Afrique du Sud. » À bon entendeur
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise