À l’affiche
Inland Empire
de David Lynch
(sortie à Paris le 7 février)
Un film de David Lynch ne se raconte pas, sauf exception. Dans Inland Empire, une fois de plus, difficile de distinguer passé, présent et futur, mais aussi réalisme et fantastique, vérité et fantasme. Dire qu’il s’agit de l’histoire d’une actrice à laquelle on propose de devenir l’héroïne d’un film qui est le remake d’un long-métrage dont le tournage a été interrompu pour des raisons mystérieuses ne sert donc pas à grand-chose. Il est plus utile de dire que, comme dans Mulholland Drive, son récent chef-d’uvre, Lynch est au meilleur de ?sa forme. Peut-être pas ?son meilleur film, mais ?du grand art.
Mon frère se marie
de Jean-Stéphane Bron
(sorti à Paris le 31 janvier)
Un jeune Vietnamien, Vinh, boat-people adopté par un couple suisse, a décidé de se marier dans son nouveau pays. Il n’a jamais cessé d’écrire à sa mère naturelle, pour lui assurer que tout allait pour le mieux dans sa nouvelle famille, si aimante et si unie. Malheureusement, c’est faux, ses parents adoptifs se sont déchirés puis séparés. L’affaire se corse quand la femme qui l’a mis au monde se décide à faire le voyage d’Asie vers l’Europe pour assister à la noce. Tourné presque comme un documentaire, ce film plus drôle que triste et heureusement sans prétention sait utiliser les ressources comiques et dramatiques de la différence culturelle et de la barrière de la langue.
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