En passant par l’Afrique

Publié le 4 février 2007 Lecture : 1 minute.

La prochaine ligne maritime Tanger (Maroc), Cotonou (Bénin), via Casablanca (Maroc), Las Palmas (îles Canaries), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire) et Lomé (Togo), permettra de désenclaver le continent. Son développement est prévu entre juillet 2007 et avril 2008. « Nous allons intercepter l’ensemble du fret qui va en Afrique », explique Taoufik Benjebara, directeur général du groupe marocain Comanav. En ligne de mire, les ports espagnols de Barcelone et Valence, où arrive une majorité des bateaux venant d’Asie. Quant à celui de Las Palmas, il constitue un point de débarquement pour les navires en provenance d’Amérique latine. « En assurant la liaison entre la ligne africaine et ces différents ports, nous allons croiser les deux autoroutes maritimes du monde et ainsi ouvrir le continent », ajoute Benjebara. À ce jour, trois armateurs ont une situation de quasi-monopole en Afrique : le français CMA CGM, le danois Maersk et le suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). « Les opérateurs chinois cherchaient un nouvel armateur », conclut-il. Le fret entre l’Afrique et l’Asie est actuellement de 700 000 conteneurs par an et croît chaque année de 15 %. Quant au fret mondial, il est de 116 millions de conteneurs, en progression de 7 % à 11 % par an. La Comanav, qui va exploiter le port de Tanger Med au sein d’un consortium international, compte disposer d’une flotte de six bateaux d’ici à cinq ans sur cette ligne africaine. L’ouverture du premier quai à Tanger est annoncée pour juillet 2007.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires