Trois questions à… Patson
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Comment êtes-vous venu au stand-up ?
Auparavant, je faisais du stand-up sans le savoir. Kader Aoun m’a poussé dans cette voie qui me correspond mieux et sert davantage mon propos. Je suis plus efficace avec un simple micro que dans un one-man show classique, où j’avais l’habitude de me déguiser en différents personnages. Avec le stand-up, tout le personnage se concentre sur la gestuelle et les mimiques, et je fais rire les gens dans l’instant.
Votre jeu est fondé sur l’imitation de l’accent africain…
Pas uniquement. J’imite aussi les Asiatiques, les Antillais, les jeunes de banlieue. Il n’y a pas d’accent africain mais un accent malien, sénégalais, etc. Je ne fais pas du Michel Leeb, ce qui reviendrait à se moquer. J’imite les différents accents, mais mon jeu se fonde aussi sur un texte, une gestuelle, une mimique.
Que vous a apporté le Jamel Comedy Club ?
J’estime que c’est une chance d’avoir intégré le Jamel Comedy Club. C’est bénéfique pour différentes raisons. Médiatiquement, je suis plus reconnu. Dans la rue, j’ai droit à la reconnaissance des gens qui me félicitent. J’ai aussi la chance de travailler avec Kader Aoun qui me fait beaucoup progresser. J’ai signé un contrat de trois ans avec Jamel, et je dois continuer à travailler pour m’améliorer.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »