Pour pistes et chemins

Publié le 3 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Mitsubishi a connu des jours difficiles ces dernières années : chute des ventes, divorce d’avec Mercedes, modèles non renouvelés faute de moyens. Mais le puissant groupe a consenti à recapitaliser sa filiale automobile, et la marque aux trois diamants semble être repartie du bon pied. En témoigne le rajeunissement complet, en l’espace de douze mois, de sa gamme 4×4 : pick-up L200, Pajero et Outlander.
Mitsubishi a forgé sa réputation avec des 4×4 aux vertus laborieuses, dont le valeureux Pajero était l’emblème, lui qui sait gravir des montagnes. Fort bien, mais le marché du tout-terrain a profondément évolué cette dernière décennie avec l’émergence des 4×4 routiers. Le constructeur japonais a raté ce virage. L’Outlander I est sorti tardivement : en 2003. Et son positionnement était curieux : un moteur essence 2.0 Turbo qui crachait le feu (207 chevaux !) mais consommait comme un camion, et peu d’espace à bord alors que les 4×4 routiers s’adressent à une clientèle familiale.
Sur ces deux points, l’Outlander II corrige le tir. D’abord, il est équipé d’un sage diesel 2.0, qui développe 140 chevaux. En mode deux roues motrices, ce moteur a un appétit d’oiseau : 6,7 l/100 km. Ensuite, l’Outlander II a grandi de 10 centimètres, s’est élargi de 5. Ainsi, il offre désormais un vrai coffre et propose même une banquette de troisième rang qui lui permet d’embarquer sept personnes à bord. Et il a su garder la ligne dynamique qui caractérisait déjà son aîné.
Seul bémol, même si une molette située sous le levier de vitesses permet à l’Outlander de passer en mode 4×4, son usage hors bitume se limite aux pistes et chemins. Sa garde au sol étant de 18 cm, il serait périlleux de lui en demander plus

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