Pékin courtise Téhéran
China Petrochemical est en passe de s’impliquer dans un projet majeur en Iran : le développement du gisement géant de Yadavaran, à proximité de la frontière avec l’Irak. Réserves estimées : 3 milliards de barils. Capacité de production : 300 000 barils par jour, soit l’équivalent de ce qu’exporte aujourd’hui l’Iran vers la Chine. Aux termes du contrat en cours de finalisation, Sinopec détiendrait 51 % des droits et Shell 20 %, l’État conservant le reste et empochant, pendant les vingt-cinq années de validité de l’accord, la bagatelle de 100 milliards de dollars. En juillet dernier, Sinopec avait signé avec Téhéran un premier contrat d’un montant de 2,8 milliards de dollars, portant sur l’extension de la raffinerie d’Arak. L’Iran est également courtisé par China National Offshore Oil Corporation (Cnooc) pour l’exploitation d’un gisement de gaz dans le Golfe.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise