CFAO-TTC : la Zambie dit non

Alors que le régulateur zambien a opposé un refus à la fusion de CFAO et Toyota Tsusho Corporation, l’inquiétude subsiste quant aux futures décisions à Maurice, au Kenya et en Tanzanie.

En Afrique francophone, où CFAO domine, le rapprochement ne pose guère de problème. © Sylvain Cherkaoui/JA

En Afrique francophone, où CFAO domine, le rapprochement ne pose guère de problème. © Sylvain Cherkaoui/JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 4 février 2013 Lecture : 1 minute.

Après le rachat du groupe français de distribution automobile CFAO par le japonais Toyota Tsusho Corporation, finalisé le 17 décembre 2012, la nouvelle entité doit obtenir l’aval des autorités en charge de la concurrence dans chacun des pays africains les deux marques sont implantées. Si en Afrique francophone, où TTC est peu présent, le rapprochement ne pose guère de problème, il en va différemment dans d’autres régions d’Afrique. Le 27 janvier, le régulateur zambien a ainsi opposé un refus aux deux sociétés, mettant en cause le poids dominant du nouvel ensemble.

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Aucun impact

Chez CFAO comme chez TTC on relativise la décision de Lusaka. « La Zambie représente moins de 2% de nos ventes automobiles », indique la directrice de la communication de CFAO. « Il ne s’agit que d’une première décision, sans aucun impact sur le dossier en local à ce stade, les parties vont faire appel », indique un avocat de TTC. D’autres décisions sont aussi attendues à l’île Maurice, en Tanzanie et au Kenya, où les deux distributeurs sont tous deux biens implantés.

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