La course à la direction de l’OMC est ouverte

Hier se sont closes les auditions des candidats à la succession de Pascal Lamy au poste de directeur général. Parmi eux, deux Africains : un Ghanéen et une Kenyane. Verdict au plus tard le 31 mai.

Alan Kyerematen a été ambassadeur du Ghana aux États-Unis de 2001 à 2003. © WTO

Alan Kyerematen a été ambassadeur du Ghana aux États-Unis de 2001 à 2003. © WTO

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 1 février 2013 Lecture : 1 minute.

Depuis la création de l’OMC en 1995, seuls deux Africains avaient tenté leur chance pour le fauteuil de directeur général : le Marocain Hassan Abouyoub, en 1999, et le Mauricien Jaya Krishna Cuttaree, en 2005. Aucun d’eux n’avait été retenu. Cette fois, ils sont deux, sur neuf candidats, à briguer le poste du français Pascal Lamy.

Le Ghanéen Ala John Kwadwo Kyerematen, a été le premier à dégainer le 17 décembre dernier. Ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, de 2003 à 2007, il fut au cœur des négociations multilatérales avec l’OMC pour son pays et des négociations du partenariat EU-ACP. Il a par ailleurs coordonné la 12e conférence de la Cnuced au Ghana, tout en y introduisant pour la première fois le Forum mondial de l’investissement… Précédemment, Alan Kyerematen a été ambassadeur du Ghana aux États-Unis, de 2001 à 2003.

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À 57 ans, il est passé par la Cedeao, en tant que président du Conseil des ministres du Commerce, et une pléïade d’organismes de développement économique ghanéens. Il est actuellement coordinateur à l’African Trade Policy Center, à la Commission économique des nations unies pour l’Afrique et œuvre au sein de l’Union africaine pour élaborer une stratégie de développement du commerce intra-africain et mettre sur pied les conditions d’un libre-échange sur tout le continent.

Commerce extérieur

Face à lui, une femme. La Kényane Amina Mohamed, 51 ans, est sous-secrétaire générale et directeur exécutif adjoint du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE). Ancienne secrétaire permanente au ministère kényan de la Justice, elle fut par ailleurs représentante permanente du Kenya auprès de l’Organisation des nations unies à Genève. Sa principale expérience dans le secteurs économique, a été de diriger l’équipe qui a rédigé la politique du commerce extérieur du Kenya.

Les deux Africains affrontent une Costaricaine, une Indonésienne, un Néo-zélandais, un Jordanien, un Mexicain, un Sud-coréen et un Brésilien. Audités entre le 29 et le 31 janvier, le prochain directeur général devra être désigné par consensus par le conseil général au plus tard le 31 mai 2013.

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