« La main dans la main »
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Zéralda, le 10 juin 1988. Dans cette banlieue chic d’Alger, le président Chadli Bendjedid ne cache pas sa bonne humeur. Il multiplie les assauts d’amabilité à l’adresse de ses hôtes : le roi Hassan II, le Libyen Mouammar Kadhafi, le Mauritanien Maaouiya Ould Taya et le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali. La première rencontre de l’histoire des chefs d’État des cinq pays du Maghreb est un succès. L’euphorie est à la mesure des espoirs suscités par ce sommet qui favorisera la naissance, le 17 février 1989, de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Pendant que les chefs d’État se congratulent à l’issue de leur réunion, Maradji, entouré d’une centaine de photographes, leur ordonne en criant : « Majesté, Excellences, la main dans la main. » Mi-surpris, mi-amusés, ils s’exécutent. « J’ai voulu une photo pour l’Histoire », commente le photographe.
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