Kabarebe sur le front

Publié le 3 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

C’est à Douala, au Cameroun, où il participait, aux côtés des représentants de dix pays d’Afrique centrale, aux manuvres « Sawa 2006 » organisées dans le cadre du Renforcement des capacités africaines du maintien de la paix (Recamp), que le chef d’état-major de l’armée rwandaise, le général James Kabarebe, a appris, le 23 novembre, qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le juge français Jean-Louis Bruguière. Ironie de la situation : ces manuvres étaient en grande partie coordonnées par l’armée française dont le chef d’état-major, le général Jean-Louis Georgelin, se trouvait lui aussi à Douala. Le visage fermé, Kabarebe a tenu à assister jusqu’au bout à l’exercice. Il est vrai que les autorités camerounaises n’avaient pas encore reçu copie du mandat d’arrêt le concernant. L’auraient-elles eu en leur possession qu’elles n’auraient pour autant rien pu faire (à condition bien sûr que Yaoundé ait souhaité obtempérer à la demande de Bruguière, ce qui est peu probable). En mission officielle, James Kabarebe bénéficiait en effet de l’immunité diplomatique.

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