Pour sauver la Ligue des droits de l’homme
Les initiatives se multiplient pour tenter de sortir la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) de la crise dans laquelle elle est plongée depuis que diverses procédures judiciaires ont été engagées contre son comité directeur par certains responsables et adhérents.
L’an dernier, une commission de bons offices avait été constituée, mais n’avait pas abouti à une solution acceptable par toutes les parties.
Par la suite, une centaine d’anciens membres, en majorité proches du gouvernement, ont pris le relais, soutenus par sept anciens membres du bureau directeur, parmi lesquels les ex-ministres Ahmed Khaled et Hammouda Ben Slama. Sans plus de succès.
Une troisième initiative vient d’être lancée par un groupe de dix-huit anciens dirigeants, auxquels se sont joints, au sein d’un comité national de soutien à la LTDH créé le 31 août, une douzaine de personnalités de la société civile. Ledit comité comprend deux anciens ministres (Saadeddine Zmerli et Mohamed Charfi), un ancien député (Khemaies Chammari), un ancien ambassadeur (Ahmed Ounaies), ainsi que l’ancien secrétaire général de l’UGTT, la centrale syndicale (Taïeb Baccouche).
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