Quand Obama prie, Big Brother veille
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Lors de son récent périple moyen-oriental (Afghanistan, Irak, Israël), Barack Obama a, le 24 juillet, diplomatiquement sacrifié à la coutume : il s’est recueilli devant le Mur des lamentations, à Jérusalem, puis a glissé dans un interstice entre deux pierres une prière griffonnée sur un bout de papier. Le problème est que, après le départ du candidat démocrate à la présidentielle américaine, un journaliste du quotidien populaire Maariv a eu l’invraisemblable indiscrétion de récupérer ladite prière – l’acte le plus intime qui soit ! – et de la livrer en pâture à ses lecteurs. Lesquels ont, dans l’ensemble, modérément goûté le procédé.
Obama y demande à Dieu de le protéger, lui et sa famille, de lui pardonner ses péchés et de l’aider à faire ce qui est droit et juste. Rien de grave, sans doute, mais sait-on jamais avec un fils de musulman, fût-il adepte de l’Église unie du Christ ? Savez-vous qu’il n’exclut pas a priori de discuter avec Ahmadinejad, le monstre de Téhéran ? Imaginez une seconde que, à deux pas du saint des saints, il ait suggéré au maître de l’univers de rayer Israël de la carte ! Heureusement, Maariv veille
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise