Virgin Nigeria change la donne

Ça bouge dans le ciel ouest-africain.

Publié le 3 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

Virgin Nigeria est officiellement entrée en activité le 28 juin en effectuant son premier vol sur Londres, au départ de l’aéroport de Lagos. Elle assurera, dans un premier temps, une liaison hebdomadaire, puis, à partir du 12 juillet, trois vols par semaine. Depuis le 29 juin, Virgin Nigeria dessert également chaque jour Abuja et Port-Harcourt, à l’intérieur du pays, et prévoit de rallier Accra, au Ghana, à partir du 20 juillet, avant d’autres capitales africaines. Lancée fin septembre 2004, Virgin Nigeria est détenue à 51 % par des investisseurs privés nigérians et à 49 % par Virgin Atlantic, copropriété de l’entrepreneur britannique Richard Branson et de Singapore Airlines. En neuf mois, 50 millions de dollars d’investissements ont été réunis, une centaine de personnes recrutées, et trois avions loués : un long-courrier Airbus A-340 et deux moyen-courriers A-320. D’ici à 2007, Virgin Nigeria prévoit d’opérer dix appareils et de créer 20 000 emplois dans le pays. L’actionnariat du transporteur, mêlant capitaux africains et savoir-faire international, est à l’image de celui d’Air Sénégal International (ASI), codétenue par le gouvernement sénégalais et Royal Air Maroc. Un modèle économique qui a fait ses preuves.
Branson entend imposer Virgin Nigeria en Afrique de l’Ouest comme il a imposé Virgin Blue, une compagnie low-cost, en Australie. En trois ans, grâce à ses prix adaptés et à la qualité et la ponctualité de ses liaisons, elle a conquis deux tiers du marché domestique. L’arrivée de Virgin Nigeria bouscule déjà les autres compagnies privées du pays. Les deux principales, AeroContractors et Belview, ont approché British Airways en vue d’un accord leur permettant de proposer des vols sur Londres à leurs passagers domestiques.

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