Dernière ligne droite
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La campagne pour l’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (Tunis, 21-22 juillet) entre dans sa dernière ligne droite. Le premier tour de scrutin (Abuja, 19 mai) n’ayant pas abouti, deux candidats restent en lice : le Rwandais Donald Kaberuka et le Nigerian Olabisi Ogunjobi. Le premier a rendu visite à une vingtaine de pays et reçu le « soutien ferme » de plusieurs chefs d’État et hauts responsables (Afrique du Sud, Angola, Burkina, Cameroun, Congo, Égypte, Gabon, Madagascar, Mali, Mozambique, RD Congo, Tunisie, Zimbabwe). Certains pays comme le Maroc, l’Algérie et le Sénégal ont, en revanche, préféré ne pas prendre position. Quant à Ogunjobi, il a choisi d’axer prioritairement sa campagne sur les pays « non régionaux » (seuls sept d’entre eux avaient voté pour lui à Abuja, contre dix-sept pour Kaberuka). Il s’est donc successivement rendu au Canada, aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, jusqu’à présent acquis à la cause de son adversaire. Si personne ne l’emporte à Tunis, les
gouverneurs de la Banque devront désigner un président par intérim qui pourrait être soit le président sortant, le Marocain Omar Kabbaj qui n’est pas candidat , soit une personnalité africaine extérieure à l’institution.
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