Un crash peut en cacher un autre
Après la catastrophe du Boeing 737 de la Kenya Airways, le 5 mai dernier, non loin de Douala, le ministère camerounais des Transports mène l’enquête sur les circonstances d’un autre crash aérien survenu il y a plus de trois mois dans la même région et passé inaperçu. Il s’agit cette fois d’un appareil Falcon immatriculé en Afrique du Sud, parti de Lomé, au Togo, le 24 février, à destination de Johannesburg avec huit passagers et membres d’équipage, disparu corps et biens quelques heures plus tard après avoir effectué une escale à Lagos. Ce n’est qu’à la mi-mai qu’un chasseur a découvert par hasard l’épave de l’avion et les restes de ses occupants sur un flanc du mont Cameroun. Pourquoi un tel délai ? Une fois de plus, comme pour le crash de la Kenya Airways, c’est l’absence d’un radar primaire de surveillance de la navigation aérienne sur l’aéroport de Douala qui est en cause. Les deux seuls appareils de ce type dans la sous-région sont installés à N’Djamena et à Brazzaville. Douala devrait bientôt en faire l’acquisition.
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