Tir au but contre la drépanocytose

Publié le 3 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Lilian Thuram ne se contente pas de battre les records de sélections en équipe de France de football, il met également son image au service des bonnes causes. Le 30 juin, il foulera la pelouse du stade Charléty à Paris aux côtés de l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (Oild), ?dont il est l’ambassadeur de bonne volonté depuis le 23 janvier 2006. Bien que peu connue, cette maladie d’origine génétique transmise par les deux parents touche entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde. En affectant l’hémoglobine, qui assure le transport d’oxygène dans le sang, la drépanocytose rend l’organisme plus vulnérable aux infections pulmonaires ou osseuses. Chaque année, 200 000 personnes succombent à la maladie et 500 000 nouveaux cas sont recensés, dont 300 000 sur ?le continent.
En effet, la drépanocytose touche particulièrement les personnes originaires d’Afrique, des Antilles et du Maghreb. Selon le docteur Léon Tshilolo, directeur du centre hospitalier Mokolo à Kinshasa, en République démocratique du Congo, « 50 % à 75 % des enfants drépanocytaires décèdent avant l’âge de 5 ans. Mais, les chances de survie pourraient être les mêmes qu’à Paris si le suivi médical était assuré dès la naissance. Il est urgent que la lutte contre la drépanocytose devienne une priorité de santé publique ».

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