Ouaga tient le bon filon
« Le Burkina est en train de passer d’un pays à potentiel minier à un pays minier tout court », a affirmé le ministre burkinabè des Mines, des Carrières et de l’Énergie, Kader Cissé, lors du lancement officiel, le 21 mai, du chantier de la mine aurifère de Mana-Fobiri, à la jonction des provinces de Balé et du Mouhoun (centre-ouest). Lancé par la filiale burkinabè de la Société d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest (Semafo Inc.), basée au Canada, qui a reçu son permis le 23 février dernier, ce projet permettra de traiter 7,1 millions de tonnes de minerais d’une teneur moyenne de 3 grammes par tonne au cours des sept prochaines années. Outre une augmentation de la production du métal précieux au niveau national, les autorités burkinabè peuvent espérer recouvrer, grâce à ce chantier, 13 milliards de F CFA (20 millions d’euros) de retombées sous forme d’impôts et de taxes.
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