Les presbytériens à l’assaut d’Étoudi
Après avoir, il y a un an, adressé au président Biya une première lettre de protestation restée sans réponse, l’Église presbytérienne camerounaise (EPC) s’apprête à en envoyer une seconde en ce mois de juin, exigences financières à l’appui. Motif : le terrain de 140 hectares sur lequel a été bâti, à la fin du règne d’Ahmadou Ahidjo, le palais présidentiel d’Étoudi à Yaoundé lui appartiendrait. L’EPC affirme l’avoir acquis en 1960 auprès de la communauté autochtone étoudie afin d’y construire une université protestante – un projet rapidement abandonné faute de moyens. Lorsque, vingt ans plus tard, Ahidjo décida de s’adjuger ce terrain, il fit indemniser le clan étoudi, tout heureux de l’aubaine, mais pas l’EPC. L’Église réclame aujourd’hui une compensation de 1 milliard de F CFA (1,5 million d’euros) pour prix de son désistement définitif.
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