Un démocrate prénommé Rifaat…
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Supplanté par Bachar, son neveu, lors de la succession du raïs syrien, en 2000, et exilé depuis sur la Costa del Sol, en Espagne, Rifaat al-Assad, l’ex-numéro deux du régime, refait surface. Profitant des menaces qui pèsent sur la Syrie depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le 14 février, le proscrit appelle à la tenue d’élections pluralistes et à une révision en profondeur de la Constitution. Ces propositions seraient sans nul doute plus crédibles si Rifaat n’avait personnellement dirigé la répression contre toute forme d’opposition entre 1970 et 1998. En 1982, c’est lui qui ordonna le massacre de plusieurs dizaines de milliers de Frères musulmans dans la ville de Hama, dans le nord-ouest du pays.
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