The right man
Publié le 3 avril 2005 Lecture : 1 minute.
– Que pensez-vous des Nations unies ?
– C’est une blague, ça n’existe pas.
– Faut-il augmenter le nombre de membres permanents du Conseil de sécurité ?
– Comment ça, augmenter ?
– On parle d’y inclure l’Inde, le Brésil, le Japon, l’Allemagne, l’Égypte…
– Vous plaisantez ? Il ne faut pas augmenter, il faut réduire. Il ne devrait y avoir qu’un seul membre permanent : les États-Unis.
– Que pensez-vous du droit international ?
– Je m’assois dessus.
– … et les traités, les conventions internationales ?
– Ne valent rien.
– Une question frivole : le bâtiment des Nations unies vous plaît-il ?
– On pourrait en supprimer dix étages, le travail ne s’en ressentirait pas.
– Ah, vous voulez moins de fonctionnaires ? Faut-il donc réduire la contribution des États-Unis au budget de l’ONU ?
– Il vaut mieux carrément la supprimer. Plus un sou !
On comprend que John Bolton, l’auteur de ces déclarations tout en nuances, soit l’homme idoine pour représenter son pays, les USA, aux Nations unies. Condoleezza Rice a défendu cette nomination par ces mots : « C’est un diplomate coriace. » Le mot « diplomate » est décidément très extensible…
Après avoir proposé Wolfowitz (un de ces néocons qui pensent que « les pauvres sont des c… ») à la tête de la Banque mondiale, George Bush ne devrait pas s’arrêter là. Il paraît que Donald Rumsfeld prendra bientôt la tête de Greenpeace et que Condoleezza Rice est en course pour la direction du couvent de mère Teresa.
Une de nos sources nous a aussi révélé que les lobbies américains sont très présents à Rome en ces jours d’anxiété où la santé du souverain pontife se détériore. George Bush senior pape, ça en jette, non ?
Comment ? Il faut être catholique ? Vous êtes sûr ? Bah, on leur enverra la 82e division aéroportée…
