Makoni mal parti

Publié le 3 avril 2005 Lecture : 1 minute.

Malgré le soutien des États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la candidature de Simba Makoni, l’ancien ministre des Finances du Zimbabwe, à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) paraît très mal partie. D’abord, parce que son pays figure sur la liste des six « avant-postes de la tyrannie » dénoncés par les États-Unis. Ensuite, parce que lui-même fait partie des hiérarques du régime de Robert Mugabe frappés de sanctions par l’Union européenne, depuis février 2002. Il lui est notamment interdit de voyager à l’étranger. Comment, dans ces conditions, prétendre diriger la BAD ? Le successeur du Marocain Omar Kabbaj sera désigné le 19 mai, à Abuja.

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