Le fax est mort Vive le fax !

Publié le 3 avril 2005 Lecture : 1 minute.

A l’ère du téléphone portable, du courriel et autres technologies sans fil, beaucoup pariaient sur une lente mais certaine agonie du fax, cette machine souvent encombrante
et bruyante. Et pourtant, ils sont encore nombreux les chefs d’entreprise à ne jurer que par cet outil qui crache du papier parfois illisible et de trop nombreuses publicités
indésirables. Le fax continue à offrir des garanties que le courriel ne peut pas assurer.
Et non des moindres, puisqu’il s’agit de la sacrosainte signature, sésame juridique que le courriel n’est pas parvenu à intégrer. Comment signer et envoyer par Internet un contrat, une ordonnance médicale, ou encore une demande d’ouverture de compte en banque ?
Ces démarches sont encore trop délicates pour souffrir un doute sur l’identité du destinataire, de l’expéditeur, ou tout simplement pour se perdre dans la cybertoile.

Hewlett-Packard l’a bien compris quand il est revenu sur le marché du fax en 1998 après s’en être retiré en 1994 Et pour cause, 1,5 million de fax se sont vendus aux États-Unis en 2004, aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Les fabricants estiment que
500 000 machines supplémentaires, lesquelles combinent le fax avec une autre fonction
comme le scanner ou la photocopie, ont trouvé acquéreur. Certes, ce résultat reste dérisoire par rapport au record de 1997 3,6 millions de fax vendus. Mais la progression
observée au cours de ces cinq dernières années est encourageante. Comme quoi, une technologie ne chasse pas forcément l’autre

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