… Et aussi

Publié le 3 avril 2005 Lecture : 1 minute.

Mysterious skin, de Greg Araki (sorti à Paris le 30 mars)
Brian est persuadé que, quand il avait 8 ans, il a été enlevé par des extraterrestres. Mais il n’a pas de souvenirs précis de ce moment. Alors, dix ans après, le jeune homme introverti, gravement perturbé depuis cette « rencontre » peu banale, part à la recherche de Neil, avec qui il jouait à l’époque au base-ball et qui, il en est persuadé, pourra enfin lui dire ce qui s’est vraiment passé alors. Il finira par apprendre la vérité de la bouche du petit voyou pervers qu’est devenu le gamin avec lequel il jouait : ils ont tous deux été violés par leur entraîneur sportif pédophile. Greg Araki, un jeune réalisateur dans la lignée des Gus Van Sant et autre Larry Clark, traite ce sujet délicat sans aucun pathos et nous permet du même coup, en décrivant le lent retour vers la réalité de Brian, de porter un regard aigu sur une effroyable Amérique profonde.

Pierre Verger, messager entre deux mondes de Luiz Buarque de Hollanda (sorti à Paris le 30 mars)
Le grand ethnologue et photographe français récemment disparu a passé une bonne partie de sa vie, à vrai dire l’essentiel, à explorer l’univers du candomblé, le vaudou brésilien, dans la région de Salvador de Bahia. Tout l’intérêt de ce film, qui doit beaucoup à un vieil ami de Pierre Verger, le célèbre chanteur Gilberto Gil qui sert de narrateur, est de nous permettre de découvrir petit à petit, témoignage après témoignage, comment des rites africains de l’actuel Bénin ont réussi à franchir l’Atlantique. Un portrait attachant et instructif à la fois d’un chercheur très atypique que « découvrit » autrefois Théodore Monod et d’une « religion » qui permit aux anciens esclaves de résister et de préserver leur âme en attendant la libération.

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