Doléances africaines
Au cours de leur rencontre, le 21 mars, avec Karol de Gucht, le ministre belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, les ambassadeurs africains à Bruxelles ont transmis à leur hôte, sous la forme d’un mémorandum, un certain nombre de doléances. Ils s’étonnent ainsi que l’« accord de siège » de la Mission permanente de l’Union africaine, pourtant signé en juin 1998, n’ait pas encore été ratifié et dénoncent les tracasseries et vexations dont ils s’estiment victimes. Des exemples ? Les diplomates africains ne disposent dans le royaume que d’une carte de séjour d’une durée limitée à un an ; et les fonctionnaires de la police des frontières n’hésitent pas à leur infliger, en dépit de leur statut, un « traitement fort désobligeant » : fouilles au corps ou exigence de papiers d’identité inopportune.
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