Solidarité islamique au programme
La cause palestinienne, la défense des minorités musulmanes, l’éducation ou encore la promotion des femmes auront toute leur place durant les débats de ce sommet de l’Organisation de la Conférence islamique, qui regroupe 57 pays. « La question de la solidarité islamique devra être attentivement réexaminée », estime le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, évoquant le Fonds de solidarité islamique pour le développement. Créé à l’initiative notamment du roi Abdallah d’Arabie saoudite lors du sommet extraordinaire de La Mecque en 2005, ce Fonds doit à terme mobiliser 10 milliards de dollars. Officiellement lancé le 29 mai dernier à Dakar, lors de la 32e réunion annuelle des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), son capital disponible s’élève, pour l’instant, à seulement 7,2 milliards de dollars. Les plus gros donateurs sont l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Iran et le Qatar. « Le spectre d’un monde musulman à deux vitesses, avec une partie qui avance et l’autre qui stagne, voire recule, rend vulnérable l’ensemble de la Oumma », avait déclaré le président Wade, en mai dernier. Cette interpellation est toujours d’actualité.
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