Le superflic refuse de comparaître
Convoqué, le 13 mars, ainsi que le procureur général Djama Souleïman Ali, devant le tribunal correctionnel de Versailles, en France, pour y répondre de l’accusation de « subornation de témoins » dans le cadre de l’affaire Borrel, le directeur de la Sécurité nationale de Djibouti, Hassan Saïd Khaireh, n’a pas l’intention de comparaître. Cet ancien membre de la police française jusqu’à l’indépendance en 1977, passé par l’école de police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, dit vivre « avec sérénité mais aussi un profond sentiment d’injustice » les accusations dont il fait l’objet. « Si j’avais donné l’ordre de tuer le juge Borrel, j’aurais pris un autre chemin que celui qui consiste à semer partout de soi-disant indices, comme le Petit Poucet de la fable ! » se défend-il. Objet d’un mandat d’arrêt international délivré par la juge d’instruction de Versailles et transmis à Interpol, Hassan Saïd Khaireh continue de se déplacer en Afrique, dans le monde arabe et aux États-Unis.
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