Mieux répartir les ressources pour reconstruire le pays

Publié le 2 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Selon la Banque mondiale, le secteur minier représente actuellement 28 % des recettes de l’État, 16 % du PIB et 85 % des exportations de la Guinée, pour 22 000 emplois directs et 50 000 indirects. Mais il est possible de faire beaucoup mieux. Grâce aux projets en cours, ce secteur doit connaître une croissance de 6,2 % en 2007 et plus de 5 % en moyenne entre 2008 et 2010. Il doit aussi créer entre 85 000 et 100 000 emplois supplémentaires durant la phase de construction des infrastructures, et autour de 30 000 lorsque l’exploitation débutera.
Toutefois, l’État guinéen compte avant tout sur une réforme du code minier de 1995 pour faire en sorte que cette manne contribue davantage au développement économique du pays. Les besoins de financement ne manquent pas. Le réseau routier est notoirement insuffisant, le trafic ferroviaire pour les passagers inexistant et l’aménagement de l’aéroport de Conakry est en projet. Par ailleurs, 14 sites de production hydroélectrique ont été identifiés pour remédier au déficit énergétique : alors que le pays dispose d’un potentiel estimé à 6 000 mégawatts, seuls 2 % sont, en effet, mis en valeur Quant au secteur agricole, qui fait vivre 67 % de la population active, il ne contribue qu’à environ un quart du PIB. Les priorités sont la diversification des productions et la transformation agro-industrielle. Sans compter l’impérieuse nécessité de renforcer l’accès aux nouvelles technologies. Le taux de pénétration téléphonique ne s’élève qu’à 11,7 % et à 3 % pour l’Internet.

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