Cueilli en douceur…

Publié le 2 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Tout a commencé dans une petite ville d’Andalousie, en Espagne. En sa qualité de président de la Fédération internationale des échecs par correspondance (ICCF, en anglais), Mohamed Samraoui débarque à l’aéroport de Malaga le jeudi 18 octobre et s’installe à l’hôtel Alay, un établissement quatre étoiles situé dans la petite ville de Balmadena (sur la Costa del Sol). Soleil, cuisine andalouse, piscine, amis le séjour se déroule de façon plutôt agréable, jusqu’au lundi 22 octobre. Ce matin-là, deux policiers espagnols interpellent discrètement Samraoui avant de le conduire au commissariat de Torremolinos (à 18 km à l’est de Malaga). Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, il devra être transféré le jour même à Madrid pour être entendu par la justice espagnole.
L’entrevue sera brève. Après lecture des chefs d’accusation, le juge Ismael Moreno de l’Audience nationale (principale juridiction pénale espagnole) ordonne son incarcération dans une aile de la prison Soto del Real. La nouvelle finira par s’ébruiter trois jours plus tard. Les autorités espagnoles se montrent embarrassées, à tel point que le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, intervient en personne pour que le prévenu soit transféré vers le quartier VIP de Soto del Real, là où il aura droit aux journaux, à la télévision ainsi qu’à l’accès à la bibliothèque et à la salle des sports. Mercredi 31 octobre, le juge Moreno décide de le remettre en liberté. En attendant de se prononcer sur son éventuelle extradition vers l’Algérie.

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