Le baroud d’honneur de Miriam Makeba

Publié le 2 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

A 73 ans, « Mama Africa » aspire à un repos bien mérité. Le 26 septembre, Miriam Makeba, la voix sans doute la plus connue de la scène musicale sud-africaine, s’est lancée dans la dernière tournée internationale de sa carrière artistique. « Je ne veux plus voyager autant », affirme celle qui est aussi l’une des vingt-deux ambassadrices de la FAO, invoquant le poids des ans pour justifier sa décision. « Je veux me retirer, mais avant, je dois aller autour du monde pour dire adieu et merci », a-t-elle ajouté lors du coup d’envoi de son ultime voyage sur les cinq continents au Nelson Mandela Theatre de Johannesbourg, la ville où elle a vu le jour en 1932. « Après, je resterai chez moi comme l’arrière grand-mère que je suis, et je prendrai soin de mes filles », poursuit Mama Africa, faisant référence aux jeunes femmes en difficulté des townships de Jo’burg pour qui elle a créé une fondation d’initiation aux arts de la scène à son retour d’exil, en 1990.

L’auteur du tube Pata, Pata confesse pourtant que si elle renoncera aux concerts d’ici à un an, elle n’abandonnera pas totalement la musique. « Aussi longtemps que je garderai ma voix, je continuerai à enregistrer », confie-t-elle, indiquant qu’elle a de nombreux albums en projet et que le prochain sortira « très bientôt ». La tournée d’adieu de celle qui a chanté les indépendances et qui se produit depuis cinquante ans devrait s’achever à la fin de l’année 2006. Resteront alors ses disques en zoulou et en xhosa, qui ont conquis le public des cinq continents.

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