… Et aussi

Publié le 2 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

The president last bang
de Im Sang-soo
(sortie à Paris le 5 octobre)
L’histoire vraie de l’assassinat du général-dictateur coréen Park Chung-hee en octobre 1979 par le chef de ses services secrets est ici reconstituée de manière à la fois méticuleuse et brillante. Ce récit d’un putsch manqué se présente comme un passionnant
polar tout en proposant une excellente leçon de cinéma politique intelligent. Le film, le quatrième d’un jeune cinéaste très prometteur déjà révélé par Une femme coréenne, a obtenu
un grand succès en Corée du Sud. Mais il a fortement déplu au parti d’opposition qui se veut l’héritier de Park, et à la fille de ce dernier. C’est bon signe.

La vie sur l’eau
de Mohammad Rasoulof
(sortie à Paris le 5 octobre)
Un pétrolier désarmé et délabré, ancré à quelques kilomètres de la côte iranienne, sert de refuge à des dizaines de familles déshéritées et sans abri sous l’autorité d’un « capitaine » paternaliste. Problème : le navire va bientôt couler. Un film-fable, parfois cocasse, sur la situation en Iran et les difficultés de la vie en communauté qui ne manque pas de charme. Même s’il manie un peu lourdement les symboles et la métaphore.

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Quatre frères
de John Singleton
(sortie à Paris le 5 octobre)
Les quatre enfants adoptifs deux Blancs, deux Noirs d’Evelyn Mercer se retrouvent pour la première fois depuis longtemps lors des funérailles de cette dernière, assassinée
lors d’une attaque à main armée. Les quatre exvoyous décident de mener une enquête, parallèlement à celle de la police, afin de venger leur mère. L’auteur du mythique Boyz’n in the Hood, autrefois l’espoir du cinéma black américain, confirme avec ce western urbain mené à 100 à l’heure qu’il a définitivement préféré assurer sa carrière commerciale
au détriment de toute ambition artistique.

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