Précision
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Dans notre édition du 1er juillet 2007, nous avons publié le texte suivant relatif au procès opposant L’Harmattan à Mohamed Saidi : « Le tribunal de grande instance de Paris a rendu un jugement passé inaperçu, le 20 juin, dans l’affaire de diffamation qui oppose l’homme d’affaires ivoiro-libanais Mohamed Saidi à l’Harmattan, éditeur d’ATT-cratie, un virulent pamphlet contre le régime du président malien Amadou Toumani Touré (ATT) signé par un mystérieux Sphinx. Elle a condamné la maison d’édition à 100 euros d’amende par livre vendu et à 4 000 euros de dommages et frais, ainsi qu’à 100 euros d’amende pour tout exemplaire trouvé en rayon dans lequel les passages litigieux dont la suppression a été demandée par le plaignant – en plus de 1 million d’euros de dommages et intérêts – n’auraient pas été enlevés. » Denis Pryen, directeur général de L’Harmattan, relève que ce compte-rendu d’audience comporte certaines inexactitudes et souhaite préciser :
– que la condamnation de la Société Librairie Éditions L’Harmattan à 100 euros par livre vendu n’est valable qu’en cas de réimpression ou réédition du livre ATT-cratie avec les passages incriminés en pp. 48-49, soit exactement 12 lignes dans cet ouvrage de 147 pages ;
– que le tribunal a ordonné exactement le versement de la somme de 1 000 euros à Mohamed Saidi, qui avait demandé 1 million d’euros pour réparation du préjudice moral subi. Et le remboursement de 3 000 euros de frais de justice.
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