Côte d’Ivoire : la SIB maintient la pression

Alors qu’elle se dit intéressée par le rachat de la part de l’État (49 %) en cas de privatisation, la SIB, filiale du marocain Attijariwafa Bank, entend maintenir la pression sur le leader du marché, Société générale.

Daouda Coulibaly, DG de la SIB :

Daouda Coulibaly, DG de la SIB :

Publié le 29 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

La Société ivoirienne de Banque (SIB), filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank en Côte d’Ivoire, voit grand pour l’année 2013. Intéressée par la reprise des parts de l’État (49%) dans la banque en cas de privatisation, cette dernière devrait poursuivre son plan de développement. Ce programme repose sur deux axes majeurs : l’extension du réseau et le basculement du système informatique qui devrait permettre le développement de produits innovants.

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Période charnière

« L’année 2012 a été difficile : c’était une période charnière, mais nous avons réussi à atteindre un résultat d’exploitation après impôts de 8,5 milliards de F CFA contre 6,3 milliards en 2011. Nous poursuivrons notre développement avec un objectif de croissance de 20% à la fois pour les dépôts et pour les crédits », confie Daouda Coulibaly, directeur général de la SIB.

Entre 2010 et 2012, la banque est passée de 16 à 41 agences. Le chiffre d’affaires, de 25,4 milliards de F CFA en 2011, a atteint 31,7 milliards en 2012. La banque a obtenu ces performances en atteignant une part de marché de 14% pour les crédits aux particuliers, occupant ainsi la deuxième place après la Société générale.

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