Vers une mission d’enquête internationale ?
Dans un courrier adressé le 27 juin à Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’Union africaine (voir fac-similé), à Ahmedou Ould Abdallah, représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, à Mohamed Ibn Chambas, secrétaire exécutif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ainsi qu’à Sidiki Kaba, président de la Fédération internationale de la ligue des droits de l’homme (FIDH), le Comité paritaire des Forces vives de Guinée dresse un bilan sans concession de la situation politique, économique et sociale qui prévaut dans le pays. Le Comité, qui regroupe 17 partis politiques et 15 organisations syndicales et de la société civile, revient sur la sanglante répression (21 morts et 87 blessés) d’une manifestation d’élèves à Conakry les 12 et 13 juin dernier et rappelle que les mêmes exactions ont été commises à Kindia, quelques jours plus tôt, ainsi que dans la ville de Télémélé, en octobre 2005. Signée du président et d’un membre du secrétariat exécutif du Comité, la lettre demande l’envoi dans les meilleurs délais d’une mission d’enquête en Guinée.
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