Bilan mitigé
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La capitale tunisienne a accueilli, les 25 et 26 juin, plus de trente ministres des Finances européens et du pourtour méditerranéen. Une réunion qui s’inscrit dans le cadre du partenariat Euromed qui vise à développer la coopération et le libre-échange entre les pays de la région. À Tunis, les grands argentiers ont dressé, dix ans après sa mise en place, un nouveau bilan du processus de Barcelone. À cette occasion, l’examen du travail de la Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (Femip), une institution de la Banque européenne d’investissement (BEI), a permis de rappeler que 9 milliards d’euros ont été investis depuis 2002, dont 2,2 milliards en 2005. Surtout dans le secteur privé, où la Femip uvre via le cofinancement, la participation au capital ou l’assistance technique. Les chiffres n’ont pas convaincu tous les participants. Cité par l’AFP, le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi a souligné que les investissements de l’Union européenne au sud de la Méditerranée ne représentent que 2 % du total de ses investissements.
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