Effet de masse

Publié le 2 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Dans leur publicité, les constructeurs mettent l’accent sur leurs nouveautés les plus chères et les plus sophistiquées. Pourtant, ces modèles ne représentent qu’une petite frange des 800 millions d’équipements produits chaque année. C’est à l’autre bout de la gamme que se joue l’avenir des industriels. Dans les cinq années à venir, les ventes des téléphones les plus simples, d’un prix inférieur à 50 dollars l’unité, devraient progresser de 100 % par an. En 2010, le marché total aura dépassé la barre du milliard d’équipements par an, dont plus de la moitié se vendront dans les pays émergents, Chine, Inde, Brésil et Russie en tête. La plupart coûteront 40 dollars ou moins.

L’année dernière, le numéro un sud-africain a amélioré de 35 % sa base d’abonnés parce qu’il disposait d’un appareil à un prix très compétitif. Pour 2006, Vodacom a passé une commande de 700 000 des nouveaux modèles Motorola à 30 dollars. À ce jour, le groupe américain et son confrère finlandais Nokia sont les seuls à s’intéresser vraiment à ces modèles spécifiques pour pays en développement. Occupant, respectivement, la deuxième et la première place mondiale, ils sont déjà en mesure de produire un téléphone à 25 dollars et qui représente une activité profitable. Sony Ericsson, LG Electronics et Samsung n’ont officiellement pas de projet de téléphone à bas prix. Ils préfèrent engranger des marges confortables sur le haut de gamme tant qu’ils le peuvent.

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