Dialoguer, mais avec qui ?
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Réfugié à l’ambassade d’Afrique du Sud à Libreville depuis le 21 mars, Pierre Mamboundou, le chef de file de l’Union du peuple gabonais (UPG), ne souhaite en sortir qu’après avoir rencontré le président Omar Bongo Ondimba. Problème : celui-ci est bien disposé à recevoir les chefs de l’opposition, mais uniquement par le biais de son ministre d’État chargé de l’Intérieur et de la Sécurité (André Mba Obame) ou de son collègue de la Communication et porte-parole du gouvernement (René Ndemezo Obiang). Or Mamboundou, candidat malheureux à la présidentielle de novembre dernier, ne veut pas entendre parler d’intermédiaires proches du pouvoir et propose d’autres « facilitateurs » : un représentant de l’ambassade sud-africaine ou, à défaut, de l’Union européenne, des États-Unis ou de la France.
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