Quand l’intervention rapide s’éternise

Publié le 2 mars 2008 Lecture : 1 minute.

Oubliés par leurs autorités ? Abandonnés là « au cas où » ? Une soixantaine d’officiers des Forces armées de RD Congo (FARDC) appartenant à l’Unité médicale d’intervention rapide (Umir) sont bloqués depuis deux semaines à l’aéroport de Goma, faute d’avion disponible pour les réacheminer sur Kinshasa. La grogne monte chaque jour un peu plus chez ces officiers du corps médical, d’autant que la mission initiale de trente jours pour laquelle ils avaient été envoyés, en décembre dernier, dans le Nord-Kivu afin de soigner les victimes des affrontements entre les FARDC et le CNDP de Laurent Nkunda, a déjà duré deux mois et demi – elle a notamment été étendue au Sud-Kivu, où ils sont allés assister les blessés du séisme du 3 février à Bukavu.

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