Mitrailleurs dans le collimateur
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Trois suspects ont été inculpés, le 26 février, dans le cadre de l’enquête sur le mitraillage de l’ambassade d’Israël à Nouakchott. Dans la nuit du 1er février, plusieurs individus avaient en effet ouvert le feu sur la représentation de l’État hébreu, ainsi que sur la boîte de nuit et le restaurant attenants. Selon plusieurs témoins, la fusillade aurait duré une quinzaine de minutes, tandis que les assaillants scandaient Allah Akbar (« Dieu est grand »). Bilan : trois blessés.
Placé sous mandat de dépôt, Brahim Ould Ely est le seul Mauritanien du trio. Il est inculpé d’« acte de terrorisme contre un État étranger » et, parallèlement, mis en examen pour cambriolage et usurpation d’identité. Ses deux complices sont marocains. Lui aussi soupçonné d’avoir participé à l’attaque, ?El-Hacen Benaicha, qui est apparemment en fuite, a été inculpé par contumace. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre lui. Soupçonné d’incitation à commettre un acte terroriste, Mohamed Draya a, quant à lui, été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. À Nouakchott, rien ne filtre concernant les mobiles, la personnalité et le parcours des trois suspects.
De sources concordantes, Brahim Ould Ely, ?El-Hacen Benaicha et Mohamed Draya auraient toutefois un lien direct avec l’attaque. Contrairement à sept autres personnes, inculpées puis libérées le 18 février sans qu’aucune charge ait été retenue contre elles. Parmi ces dernières figurent deux Tunisiens soupçonnés d’appartenance à des organisations terroristes.
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