La Mecque des gratte-ciel
Selon une étude publiée par la Saudi British Bank le 25 février, La Mecque devrait accueillir 20 millions de visiteurs en 2020, quatre fois plus qu’en 2007 (5 millions, dont 2,5 millions au moment du pèlerinage). Entourée de montagnes, la ville offre peu de terrains disponibles. Alors on rachète de vieilles habitations que l’on détruit pour construire des gratte-ciel. Le prix du mètre carré a triplé en l’espace de cinq ans pour atteindre 250 000 riyals (45 000 euros). C’est dix fois plus qu’à Manhattan et quatre fois plus qu’à Londres. Et les prix risquent de quadrupler dans les années à venir en raison de la forte demande des investisseurs du Golfe. Plusieurs complexes immobiliers sont en cours d’achèvement, dont le fameux Abraj al-Baït, qui comprend 6 tours et 1 hôtel gratte-ciel de 76 étages, haut de 595 mètres, dont l’inauguration est prévue d’ici à la fin de l’année. Le record mondial, détenu par une tour de Taiwan (508 m), est battu. Cet hôtel offre « une vue spectaculaire » sur le Masjid al-Haram (la Grande Mosquée, qui abrite la Kaaba). La construction d’un autre complexe, Jabel Omar Towers, a démarré en janvier. Il prévoit l’érection de 2 tours de 50 étages et de 7 tours de 35 étages. Un autre encore est en préparation, Rawabi Towers, avec une vingtaine de tours. Coût de ces différents chantiers : plus de 20 milliards de riyals chacun (3,5 milliards d’euros).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Burkina Faso : entre Ibrahim Traoré et les miniers, une guerre de tranchées à l’ho...
- Guinée : ce que l’on sait de la mystérieuse disparition de Saadou Nimaga
- Sécurité présidentielle au Cameroun : Dieudonné Evina Ndo, une ascension programmé...
- Ilham Aliyev, l’autocrate qui veut « dégager » la France d’Afrique