Retour gagnant pour Tarak Cherif
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En l’espace de 48 heures, Tarak Cherif a réalisé un joli coup double. Le 20 juin, à Tunis, la Confédération africaine de tennis (CAT) l’a reconduit à sa tête pour un nouveau mandat de quatre ans. Et, le lendemain, l’assemblée générale de la Fédération internationale de tennis (FIT), qui se réunissait pour la première fois en Afrique, à son invitation, a reconduit à la présidence son ami italien Francesco Ricci Bitti. Signe de confiance, les deux hommes ont été réélus à l’unanimité, en l’absence de tout concurrent.
Depuis 2003, avec l’appui de la FIT, principale source de financement de la CAT, Chérif a assaini les finances de la Confédération et mis en place un programme destiné à accroître le nombre des pratiquants en Afrique et à favoriser l’émergence d’une élite de classe internationale, grâce notamment à la multiplication des tournois. La CAT a par ailleurs décidé d’installer définitivement son siège à Tunis, où il avait été provisoirement transféré en raison de l’insécurité régnant à Abidjan au plus fort de la guerre civile ivoirienne.
Cherif, qui est par ailleurs industriel (il travaille dans les secteurs de la chimie et du tourisme), fait parallèlement un retour remarqué au sein de la direction de l’Utica, l’organisation patronale tunisienne, où il prend la présidence de la commission chargée des liens entre la Tunisie et la France, premier partenaire commercial de la Tunisie et premier investisseur hors énergie.
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