Redresser la filière coton

Publié le 1 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

La Compagnie ivoirienne de développement du textile (CIDT) a apuré, en juin, une partie des arriérés dus aux producteurs de coton. La somme versée est estimée à 2,4 milliards de F CFA (3,6 millions d’euros) sur un total de 6 milliards. Ce règlement intervient après l’accord conclu avec la Banque islamique de développement (BID) qui a accordé un prêt de 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros) pour la campagne 2007-2008. Cette somme a d’ores et déjà permis d’acheter les intrants. « Le premier engrais que l’on utilise est en train d’être distribué sur le terrain. Cela nous donne de réels espoirs de faire remonter la production en quantité et en qualité », estime le directeur général adjoint de la CIDT, Mamadou Coulibaly. La campagne 2006-2007, qui s’est achevée le 30 avril, a été particulièrement mauvaise. Le prix d’achat au producteur avait été fixé à 145 F CFA par kilo pour la graine de premier choix et 115 F CFA pour le second choix. Seules 145 000 tonnes de coton-graine ont été égrenées, contre 267 000 tonnes en 2005-2006 et 320 000 tonnes en 2004-2005. Le rendement industriel de 43 % correspond en outre à une production de 63 000 tonnes de fibre. « Les sociétés cotonnières n’ont pas pu mettre des intrants, des engrais et des insecticides à la disposition des producteurs », explique Mamadou Coulibaly.

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