Diplomatie agissante
Publié le 1 juillet 2007 Lecture : 1 minute.
Outre le Tunisien Youssef Mahmoud, représentant exécutif du secrétaire général de l’ONU, qui dirige le Bureau intégré des Nations unies au Burundi (Binub), la crise institutionnelle burundaise préoccupe nombre d’ambassadeurs accrédités à Bujumbura. À tour de rôle, les diplomates s’entretiennent avec les dirigeants des deux principaux partis, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir) et le Front pour la démocratie au Burundi (Frodebu). La Belgique, la Chine, la Tanzanie, les États-Unis, la France, le Rwanda se montrent particulièrement actifs. L’ambassadeur belge François Cornet d’Elsius a encore rencontré, le 27 juin, Léonce Ngendakumana, leader du Frodebu. Pour Bruxelles (et Kigali), CNDD-FDD et Frodebu doivent s’entendre. Sinon, le dernier groupe rebelle, le Parti de libération du peuple hutu-Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), pourrait se renforcer et constituer, selon eux, une menace pour les Tutsis du Burundi, du Rwanda et de la RD Congo.
