Centre d’excellence
Paul Ginies veut que le 2IE participe au projet d’Institut africain des sciences et de la technologie (IAST) porté par la fondation Mandela. Soutenu par la Banque mondiale et la diaspora africaine-américaine, le dispositif prévoit quatre IAST sur le continent. Ce rapprochement est une véritable opportunité pour l’école de Ouagadougou, qui souhaite élargir son recrutement hors des pays francophones. L’ambition est d’en faire un des tout premiers pôles de formation scientifique du continent. Déjà, 1 000 étudiants de 18 nationalités fréquentent son campus. Les cursus attirent aussi les filles, qui représentent 16 % des effectifs, soit un taux similaire aux écoles européennes. Hydraulique, assainissement, génie civil, climatisation, énergies renouvelables, le 2IE affiche des performances plus qu’honorables : « Six mois après leur diplôme, 90 % de nos élèves ont trouvé un emploi », assure Paul Ginies. Le tout autofinancé à 50 %, avec un objectif de 75 % dans les trois ans.
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