Retour sur les émeutes
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Contredisant les déclarations de l’état-major de la force Licorne, plusieurs militaires français stationnés en Côte d’Ivoire reconnaissent avoir tiré à balles réelles sur des manifestants lors des émeutes du mois de novembre 2004, à Abidjan. Ils précisent toutefois avoir reçu l’instruction d’identifier et de neutraliser les hommes armés – et menaçants – massés devant l’hôtel Ivoire, et non de « faire un carnage dans la foule ». Selon eux, ils n’ont utilisé des fumigènes et des douilles « en plomb » que pour disperser les manifestants qui entravaient leurs opérations de sécurisation et d’exfiltration des ressortissants français (et étrangers).
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