Hertz roulera pour lui-même

Publié le 1 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Pour se renflouer, Ford, le deuxième constructeur automobile américain, envisage de vendre sa pépite, Hertz, le loueur de véhicules, qu’il détient intégralement. Baisse de 38 % de ses bénéfices au premier trimestre, à 1,21 milliard de dollars, annonce de pertes pour le deuxième trimestre… Ford subit de plein fouet, tout comme General Motors, la crise du secteur aux États-Unis, que ce soit dans sa division automobile standard ou dans son pôle marque de luxe (Jaguar, Aston Martin, Volvo, Land Rover). D’où son besoin d’argent frais.
La vente de Hertz pourrait lui rapporter 6 milliards de dollars, un prix à la hauteur des performances du loueur, qui a doublé ses profits en 2004, à 493 millions de dollars avant impôts. Le leader mondial de la location automobile, avec un parc de 500 000 véhicules, dont la moitié de marque Ford, avait surpris ses concurrents en baissant ses tarifs l’année dernière alors que le marché américain redémarrait après trois ans de crise. Hertz pourrait être introduit en Bourse, comme l’a été, en 1996, Dollar Thrifty, ex-filiale de Chrysler, à moins qu’un fonds privé le rachète. Une certitude cependant : aucun de ses cinq rivaux, que ce soit Budget et Avis (détenus par le groupe de loisirs Cendant), Enterprise Rent-A-Car, Alamo et National (contrôlés par le fonds Cerberus Capital), ne pourra racheter Hertz en raison des lois antitrust.

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